Amis pêcheurs et membres de la Gibaldipontine.
L’épisode neigeux des 29 et 30 octobre a laissé des traces sur notre rivière.
Nous avons parcouru le territoire de notre Aappma et vous pourrez constater en suivant ce lien que les dégâts sont nombreux.
A ce jour nous avons deux solutions :
- Laisser faire la nature en attendant une crue qui poussera tout dans un coin et créera bien d’autre problèmes.
- Nous retrousser les manches et taper dans le tas avec tous les moyens dont nous pourrons disposer mais surtout avec nos bras.
Tout au long de l’année lors de vos sorties de pêche vous avez pu vous promener sur des rives agréables et dans une rivière libre. Bien sur il y a quelques embâcles mais n’en faut-il pas un peu pour que dame Fario puisse se cacher…
Aujourd’hui sur 1,5 Km, le plus grand poste doit faire 50 mètres environ.
D’aucun dirons que la nature va se débrouiller, et c’est surement vrai, nous lui faisons entièrement confiance pour cela. Mais en combien de temps…
La première montée des eaux (si elle arrive) va pousser les petites branches et les poussera sur les gros arbres couchés. Devant ce tas de branches une zone calme va se créer et les matières en suspension vont s’y déposer. Dès lors ces zones ne seront plus des zones à truites. Une crue plus importante va déplacer ces embâcles sur un autre embâcle plus solide. A ce moment le lit naturel de la rivière va être dévié et les nouveaux courants créés vont avoir tendance à éroder les berges autour de cet embâcle faisant éventuellement tomber d’autres arbres, situés sur la rive, dans la rivière. Enfin la « crue centenaire » va détruire tout ce bois mort qui aura pourri au fil du temps et reprendra finalement son lit initial, laissant au passage des zones humides de part et d’autre. Le rêve…
Mais le problème c’est que comme le dit si bien la publicité
« ça, c’était avant ».
Entre temps le barrage d’Anschald est apparu et le débit réservé en hiver ne fera pas tremper les arbres dans l’eau et n’activera pas le processus de décomposition.
Ceux qui pêchent ce secteur savent très bien qu’il y a plus d’eau en été qu’en hiver en aval du captage de Pontgibaud
En cas de crue majeur ce même barrage servira de réservoir de crue et écopera une partie de l’eau évitant ainsi la crue majeure qui permettrait de briser en morceaux ces arbres. Cela fait 6 ans qu’un arbre est tombé dans la Sioule à Peschadoires et depuis il a freiné des saules qui eux se sont mis à pousser créant une ile et en amont un remarquable plat à gardons et à perches.
Plusieurs saisons de pêche seront impactées par ces arbres.
Nous envisageons de mener une opération d’élagage et de nettoyage sur cette portion de rivière que l’homme a impactée mais une poignée de volontaires ne sera pas suffisante pour que la rivière retrouve sa beauté. Nous avons besoin d’un plus grand nombre de volontaires pour mener à bien cette opération.
Et nous avons donc besoin de vous.
Nous ferions cela un dimanche matin, et si vous êtes prêt à nous aider
le dimanche 18 novembre ou le dimanche 25 novembre (date à définir).
Faites nous le savoir en envoyant un mail à :
et en indiquant vos disponibilités pour ces dates.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire tout le monde à sa place du jeune au moins jeune.
Il y a des gros bouts de bois mais aussi beaucoup de petits.
Cette matinée pourrait être une occasion de montrer à nos enfants ce qu’est réellement une Association
et comment on peut rendre service à la nature qui nous entoure en travaillant ensemble.
Avec tout ce que nous lui faisons subir ce ne serait qu’un juste retour des choses.
Nous laisserons à nos enfants ce que nous aurons fait…
de bien ou de mal !
Bonjour à tous,
En septembre dernier sur la commune de Theix, le ruisseau l'Auzon a subi une nouvelle pollution provenant de l'industrie laitière voisine. Un riverain a lancé une pétition pour que des mesures soient prises afin de faire cesser ces agressions à répétition du cours d'eau et de ses habitants. Elle est accessible ici.
Qu’elles soient « Américaines », les plus anciennes présentes dans nos eaux, ou « Californiennes », dites encore « Signal » pour la marque claire bleue et blanche qu’elles portent à l’articulation des pinces, les écrevisses dominantes de la Sioule sont reconnues comme nuisibles et, surtout, invasives. Les pêcheurs de l’AAPPMA La Gibaldipontine en savent quelque chose. Samedi 21 juillet, une quinzaine d’entre eux était regroupée autour du président Jérôme Esbelin et des membres de son bureau qui avaient préparé une nouvelle journée consacrée à ces crustacés d’eau douce très embarrassants. Bien que trouble en raison des pluies récentes, l’eau de la Sioule n’avait pas privé d’appétit les écrevisses. Le site retenu se trouvait en bout de plage, de part et d’autre de la passerelle et à hauteur du boulodrome. Au-delà du simple objectif d'éliminer quelques centaines de ces prédateurs, les pêcheurs locaux ont choisi d’inviter le public à pratiquer cette pêche spécifique à l’aide de balances et de croquettes pour amorcer. Une séance de cuisine autour de ces écrevisses était ensuite proposée. Ainsi, une quarantaine de personnes a répondu à l’appel des bénévoles passionnés et, au final, ce sont plusieurs centaines de Signal et d’Américaines qui auront "fait les frais" de cette opération de sensibilisation et de dégustation. Barquettes de frites et boissons accompagnaient ensuite ce menu insolite et bien partagé. Venus de plusieurs cantons, certains visiteurs reconnaissent avoir appris sur ces espèces indésirables bien qu’appréciées dans l’assiette. Parmi eux étaient présents quelques élus dont M. Anthony LEROY et Mme Janette VIALETTE-GIRAUD, ainsi que M. le Président de l’AAPPMA de Messeix.