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GARDERIE
 

Les Gardes Particuliers de notre AAPPMA :

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J.-F. NONY

E. ROCHEFORT

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Pour les contacter :

gardepechehautesioule@gmail.com

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Par téléphone :

07 68 80 83 13

 

Le mot des gardes n°4 _ Juin 2018

Quelques rappels sur les risques à Anschald

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​Devenu au fil des ans un des lieux privilégiés du Puy de Dôme pour la baignade ainsi qu'un site agréable pour la pêche, le plan d'eau d'Anschald n'est malheureusement pas exempt de risques.

Bien sûr, lorsqu'on regarde les photos disponibles sur le web et sur le site de la Gibaldipontine, on y voit un havre de tranquillité où rien ne peut nous arriver.

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Toutefois, derrière ce calme apparent se cachent certains dangers, comme dans toute étendue d'eau.​

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Ce n'est pas l'eau qui fait le danger mais la méconnaissance des risques qu'elle cache en-dessous.

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Depuis quelques années, du fait d'une affluence croissante, certaines personnes ont des comportements très problématiques. Il n'est par exemple pas rare de voir des gens sauter depuis les édifices qui entourent le plan d'eau. Heureusement aucun accident grave n'est, pour le moment, à déplorer et ce grâce aux contrôles permanents de la Garderie et des Forces de l'Ordre.

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Les photos ci-dessous vous montrent l'envers du décor :

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Nous sommes ainsi intervenus pour des gens qui sautaient depuis les grilles de la photo de gauche, sans se douter que dessous il y avait ces rampes en béton…

De la même manière, nous sommes intervenus pour des gens qui sautaient depuis les abords de la tour de la photo de droite, et même une fois du haut de la tour. Ceux là non plus ne se doutaient pas des risques qu'ils prenaient…

Et, hélas, nous ne comptons plus le nombre de personnes qui traversent le barrage à la nage. Tant que ce sont des nageurs chevronnés, le risque est moindre. Mais lorsque ce sont des individus "légèrement éméchés" ou des "bronzeurs" qui oublient ce qu'est un lac de barrage, à savoir une masse d'eau avec des courants certes peu violents mais avec des écarts de température de plus de 15°, ce n'est plus la même chose. D'autant qu'une crampe peut survenir à tout moment…

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Ce sont ces actes irresponsables qui font que les risques existent.

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​Le barrage est une retenue artificielle créée dans le but de produire de l'énergie électrique, il est donc important d'être sensibilisé aux risques liés à son fonctionnement.

L'utilisation de l'eau est du ressort d'EDF, et ce qui empêche EDF de se servir de l'eau du réservoir en été, ce sont le débit de la Sioule (débit réservé) et une "convention de loisir" avec la commune de Bromont-Lamothe qui permet de maintenir un certain niveau pour une certaine période.

 

Le principe des barrages assure également la régulation du débit des rivières en aval. A Anschald il existe un ancien ruisseau classé qui traversait les prairies inondées à la construction de cet ouvrage. Ce ruisseau bénéficie lui aussi d'un débit minimal réservé. Ce débit est assuré par un "échappement" régulier de l'eau du plan d'eau. Normalement, l'apport des autres affluents du barrage est censé compenser cet écoulement, mais si cela ne suffisait pas, le remplissage pourrait être effectué et l'eau pourrait arriver par les équipements de la photo de gauche.

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Ne servant pas de "bassin de rétention d'orage" le plan d'eau est quand même dépendant de la météo et des précipitations qui en découlent. Si de très fortes précipitations sont attendues, le niveau va être abaissé afin d'éviter un débordement et/ou limiter d'éventuelles crues en aval. La vanne de la conduite va s'ouvrir et une aspiration de l'eau, par gravité, va se produire. Cette vanne se situe sous la tour de la photo de droite. Le risque est donc maximal pour la baigne dans cette zone. Vous voyez sur cette photo le vortex, ou tourbillon, engendré par cette action :

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Imaginez la taille de ce vortex 2m50 plus bas et vous comprendrez mieux comment vous pourriez être aspirés vers les grilles d'entrée de la conduite. D'autant que, contrairement à ce qu'on peut entendre régulièrement, EDF peut en toute "légalité" faire un "lâcher d'eau" si l'ensemble de ces conditions sont réunies, y compris un 14 juillet par 37°.

Ceci n'est d'ailleurs pas seulement valable sur Anschald mais sur toutes les retenues servant au fonctionnement des centrales hydroélectriques.

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En résumé, et pour une utilisation agréable du plan d'eau d'Anschald :

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Respectez les limites des zones de sécurité.

Respectez les panneaux de signalisation de baignade.

Ne plongez pas d'un endroit dont vous ne connaissez pas parfaitement le fond.

Ne vous approchez pas des ouvrages et des zones techniques des barrages, en général en béton.

Ne présumez pas de vos forces et de vos capacités de nageur.

Respectez un temps entre repas et baignade.

Mouillez-vous avant de rentrer dans l'eau la première fois; cela évite bien des hydrocutions.

Surveillez les débutants en natation et surtout les enfants en bas âge, même en bordure.

Pour rappel, la plage est strictement interdite aux animaux par Arrêté municipal.

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Respectez ces recommandations et les risques seront moindres.

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Respectez l'eau et elle vous apportera d'agréables moments.

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Pour contacter la Garderie : gardepechepontgibaud@gmail.com

Pour contacter la Mairie de Bromont-Lamothe : http://www.bromont-lamothe.fr/fr/nous-contacter

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Le mot des gardes n°3 _ Mai 2018

Pourquoi des parcours no-kill

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Principe de la pêche en no-kill :

Le terme « no-kill » signifie littéralement « ne pas tuer » ou « pas de mise à mort ». Cette pratique de pêche consiste à remettre à l’eau le poisson vivant après l’avoir pêché.

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La pêche en no-kill :

Cette pratique du « no-kill », développée initialement par les américains au XXème siècle, notamment pour les salmonidés, est aussi appelée « catch and release », signifiant « attraper et relâcher ». Elle consiste donc à attraper un poisson et à le remettre à l’eau sans le tuer.

Au départ, cette pratique était appliquée uniquement pour gérer les ressources piscicoles : il s’agissait de remettre à l’eau les poissons ne respectant pas la taille de capture. C’est ensuite devenu une véritable pratique et éthique chez les pêcheurs, que le poisson soit à la maille ou non.

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Pêche alimentaire ou pêche sportive :

La pêche alimentaire est peu à peu délaissée pour la pêche sportive en no-kill. Initiée par les carpistes au début des années 80, cette pratique s’est étendue progressivement à la pêche à la mouche et à la pêche des carnassiers. On trouve un nombre croissant de parcours de pêche "no-kill" et il s’agit bien souvent de protéger certaines espèces piscicoles dont le nombre diminue fortement.

C’est dans cette optique que l’Aappma de Pontgibaud a décidé de créer un puis deux parcours « no-kill » sur son secteur. En effet, dans la perspective de protéger et de conserver les truites de souche de la Sioule, ces parcours vont permettre de faire grandir et grossir les futurs géniteurs de notre rivière. La dernière pêche électrique a ainsi révélé une progression de 58 % du nombre de truites sur le parcours de « Chez Rique ». De plus ce parcours était propice à l'introduction de l'ombre et sa protection est ainsi renforcée. Les pêcheurs ont également fait état d'un plus grand nombre de prises en 2017 par rapport à 2016.

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« no-kill » ou pas « no-kill » :

La pêche en no-kill fait aujourd’hui parler d’elle car tous les pêcheurs ne sont pas d’avis de relâcher leur prise avec, pour principal argument, la surmortalité des poissons relâchés. Cependant, il est à noter que si toutes les conditions sont réunies pour pêcher et relâcher le poisson, cette mortalité avoisine les 0%.

Pour que ces conditions soient réunies, il suffit :

   - d'utiliser un ou des hameçons sans ardillon (ce qui s'applique aussi bien à la pêche à la mouche, qu’aux leurres, ou au toc). Ces hameçons ne décrochent pas plus que les autres et sont plus inoffensifs que des hameçons avec un ardillon écrasé

   - d'utiliser une épuisette (filet en nylon si possible) en cas de prise. Cette épuisette vous permettra de ne pas sortir de l’eau les poissons, et ainsi d'éviter tout choc thermique

   - de vous mouiller les mains si vous devez manipuler les poissons, pour éviter tout choc thermique et pour éviter d’enlever le mucus qui les recouvre et les protège

   - de réduire au maximum le temps où le poisson sera hors de l’eau (vous n’aimeriez pas avoir la tête sous l’eau !). Le poisson devra être tenu horizontalement en le soutenant au niveau de la queue et de la tête. Dans tous les cas, il ne faut jamais le serrer derrière les nageoires d’une main. En effet, c’est à cet endroit que se trouve le cœur de l’animal et si vous le serrez trop fort à cet endroit, vous lui bloquez le cœur qui s’arrêtera ultérieurement. Si vous voulez prendre une photo, tenez le ventre du poisson avec quatre doigts sans le serrer :

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A ne jamais faire si vous voulez que le poisson reparte dans les meilleures conditions !

 

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Ce poisson pris au poisson nageur repartira sans aucun souci !

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Alors pourquoi un no-kill :

L’article R 436-73 du Code de l'Environnement, modifié par le décret n°2016-1842 du 26 décembre 2016 - art. 2, stipule que "Le préfet du département, après avis du délégué régional de l'Agence française pour la biodiversité, de la fédération départementale des associations agréées de pêche et de protection des milieux aquatiques et, le cas échéant, de l'association agréée de pêcheurs professionnels en eau douce, peut, par arrêté, instituer des réserves de pêche où toute pêche est interdite pour une durée pouvant aller jusqu'à cinq années consécutives".

Ce qui veut dire que seul le préfet du département peut prendre la décision de mettre en place des réserves de pêche. Ainsi, le moyen le plus simple pour une Aappma de protéger un parcours ou une portion de rivière est de mettre en place un no-kill. Sur 17 km de rivière Sioule gérés par l’Aappma de Pontgibaud 2,4 km sont en no-kill, ce qui ne représente que 14% du parcours Sioule et moins de 4% si on inclut les ruisseaux.

Attention lorsqu’on parle de no-kill, cela comprend l’ensemble des espèces présentent sur le secteur :  truites bien entendu, mais également vairons, goujons, chabots, gardons et hélas brochets, perches, etc.

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Les informations sur notre no-kill amont :

Le no-kill de « Chez Riques » est à ce jour dans sa seconde année d'existence, alors quelles premières conclusions peut-on en tirer ?

Déjà, par le faible passage constaté sur ce parcours par rapport au reste de la rivière, on peut parler d’un ‘bien être’ apporté la rivière. Moins de passage, des poissons moins traqués, le lit de la rivière moins piétiné …

Le fait de relâcher le poisson dans de bonnes conditions perpétue une continuité de la reproduction de nos partenaires de jeu. Tout poisson remis à l’eau se reproduira, il le fera moins facilement dans votre poêle.

Ce parcours nous a également permis de mettre en place la réintroduction des ombres dans la Sioule sur ce secteur et les premiers résultats ne devraient pas tarder.

Mais ce qui peut conforter dans la démarche ce sont les résultats des pêches électriques à partir desquelles un état des lieux peut déjà être fait.

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                          Pêche réalisée en 2016 :                                               Pêche réalisée en 2017 :

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En une année on peut ainsi constater une augmentation de 58% du nombre de truites fario et davantage de classes d'âge représentées. Dans le même temps, il est bon de noter que la densité par hectare passe de 1718 à 2091 individus soit une progression de 22%.

En espérant que ce petit rapport puisse ouvrir les yeux ou sensibiliser les personnes qui restent en retenue face à cette nouvelle vision de la pêche. Ceci sans aucun préjugé sur la pêche qui a été pratiquée auparavant, lorsque les pêcheurs prélevaient la majorité de ce qu’ils prenaient, mais il faut bien prendre conscience que ceci ne peut plus se pratiquer de nos jours ! Le cheptel d’antan n’existe plus et la pollution, les conditions climatiques et autres facteurs négatifs se font plus présents.

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Nous avons la chance d’avoir une rivière exceptionnelle,

c’est à nous de prendre la direction d'une pêche plus raisonnable et responsable !

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Nous empruntons la rivière à nos enfants,

il serait bien de leur donner la possibilité de pratiquer cette passion dans de bonnes conditions !

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Nos remerciements à la Fédération Départementale des Associations Agréées de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique de la Gironde pour son autorisation de publication d'une partie de son œuvre.

https://www.peche33.com/pecher-en-gironde

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Le mot des gardes n°2 _ Avril 2018

Ouverture 2018

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Voilà c'est fait la saison a débuté.

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Un temps idéal pour une ouverture. La fraicheur du matin passée, la température de 17°C de l'après-midi a fait que nombre d'entre vous ont prolongé l'après-midi jusqu'aux dernières lueurs du jour.

Un petit rappel toutefois, la pêche est autorisée de ½ heure avant l'heure légale de lever de soleil à ½ heure après l'heure légale de coucher de soleil. De nombreux sites vous permettront de connaître ces heures.

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Vous étiez bien présents autour du plan d'eau d'Anschald. Pas moins de 48 pêcheurs qui, pour beaucoup, ont réussi à faire leur quota. Une ouverture réussie par une belle journée très agréable.

La Gibaldipontine avait organisé pour la première fois un repas pour l'ouverture. Une cinquantaine de personnes ont ainsi partagé ce repas convivial en compagnie des administrateurs de l'Aappma qui, ne leur enlevons pas cela, se sont retroussés les manches pour assurer la préparation et le service d'une "tripe" bien chaude.

Essayons de nous retrouver plus nombreux l'année prochaine pour partager notre passion.

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Pendant ce temps, les gardes se sont promenés le long de la Sioule pour aller à la rencontre des pêcheurs .

Que ceux qui n'ont rien pris ce jour-là se rassurent, ils n'étaient pas les seuls…

Mais malgré une eau à 5°C, les quelques rayons de soleil ont fait que certains d'entre vous ont réussi à taquiner quelques unes de nos truites fario sauvages. Entendons nous bien, lorsque l'on dit sauvages ce sont vraiment des œufs de truites qui ont été déposés par les géniteurs naturels de la rivière, qui ont grandi dans cette rivière et ses affluents et ce pour le vrai plaisir des passionnés.

En effet, l'Aappma a fait le choix de ne plus déverser de truites de "bassine" et de privilégier une gestion patrimoniale stricte de la truite Fario et ce depuis trois ans. Vous pouvez donc être certains que toute truite de moins de 25cm a grandi dans cette rivière. Pour les tailles plus importantes sachez également que quelques connaisseurs arrivent à déterminer que nos "mémères" se sont aussi développées ici.

Ainsi quand vous prendrez une petite truite, respectez la en prévision d'une confrontation future.

 

Les niveaux d'eau de cet hiver, plus que corrects, et la température moyenne de 5°C ont aussi permis que les premières truites ne soient pas toutes amaigries par des conditions trop rudes. Voici en quelques mots le ressenti du bord de l'eau.

Pour avoir contrôlé des pêcheurs sur les "parcours sans tuer - no kill", il est temps de faire une piqûre de rappel. L'Aappma a fait le choix de laisser libre le mode de pêche sur ces parcours. Toutes les techniques (toc, mouche ou leurres) sont donc autorisées à condition de respecter la règle suivante :

Hameçons simples sans ardillons ou avec ardillons écrasés.

 

Les deux parcours "sans tuer" sont matérialisés par des panneaux, que certaines personnes s'amusent malheureusement à détruire sciemment, et sont inscrits sur l'avis annuel de la pêche de 2018. "Nul n'étant censé ignorer la loi", dans le doute contactez-nous… Pour ne pas se prendre les pieds dedans, les panneaux sont mis en hauteur, aussi levez les yeux pour les apercevoir.

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Il est donc inutile de nous dire que vous n'avez pas vu les panneaux si vous êtes pris en faute.

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L'erreur étant humaine, la récidive, elle, sera verbalisée.

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Pour contacter la garderie : gardepechepontgibaud@gmail.com

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Arrêté pêche 2018 : http://www.puy-de-dome.gouv.fr/IMG/pdf/20171211-ap-peche-2018.pdf

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Le mot des gardes n°1 _ Mars 2018

Saison de pêche 2018

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Une nouvelle saison de pêche va débuter et, avec elle, une nouvelle réglementation. Et oui, encore…

Vous trouverez à la fin de cet article les liens concernant la réglementation de la pêche dans le Puy de Dôme pour l'année 2018 et les Arrêtés Préfectoraux en vigueur.

Nous vous invitons à en prendre connaissance pour éviter tout désagrément au bord de l'eau.

Les mots ne seront pas trop techniques afin de rester clairs. Nul besoin de s'embrouiller avec trop de textes de lois et de jargon de spécialistes.

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Bilan saison 2017

C'est une saison bien mitigée qui vient de s'écouler. Le ressentit des pêcheurs est qu'il y avait beaucoup moins de poissons. C'est effectivement un constat navrant et l'apport massif de poissons de pisciculture ne résoudrait même pas ce problème.

Malheureusement personne ne nous a parlé du niveau d'eau.

2017 fut une année très sévère pour la rivière. Les eaux n'ont pas été très froides et quelques espèces indésirables étaient très actives de fait. La Sioule, après un automne 2016 sans eau n'a repris un peu de vigueur qu'à la fin du mois de janvier  2017 et encore ce ne fut que de quelques centimètres tout au plus.

Puis de mars à juillet ce fut quelques hausses, de temps en temps, mais pas assez malheureusement. Quand on se souvient que l'automne et l'hiver 2015 n'étaient pas terribles non plus il faut vraiment garder l'espoir.

Les affluents ne sont malheureusement plus nettoyés par les pluies d'automne et les pluies de printemps. Ceux-ci n'apportent plus la manne nécessaire au réveil de la rivière. Ces faibles niveaux d'eau génèrent un impact plus important des polluants qui ne sont plus "dilués" par la masse d'eau. C'est l'eau qui transporte la nourriture d'un endroit à un autre. C'est l'eau qui permet de remonter du fond les petites bêtes et les présente entre deux eaux à nos chers poissons. C'est l'eau qui par ses courants et ses remous "oxygène" la rivière et lui confère sa qualité.

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C'est l'eau qui apporte la vie!

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Cette année 2017 quel triste constat de voir des niveaux de -15 cm pendant des mois et un niveau 0 en moyenne au lieu des +15 cm habituels.

Cette année 2017 a vu nombre de pêcheurs de la plaine venir assouvir leur passion en altitude parce qu'il n'y avait plus d'eau en bas…

Bien sûr nous avions plus d'eau ici, mais nous étions quand même à un niveau extrêmement bas.

Plus d'eau c'est une nourriture plus abondante, ce sont des poissons plus actifs, une eau plus trouble qui fait en sorte que le poisson voit un peu moins le pêcheur et de fait des prises plus fréquentes. D'après les études 10cm d'eau en plus ce sont 20% de poissons en plus. Alors nous vous laissons faire le calcul.

 

L'automne 2017 et ce début d'année, avec déjà trois crues marquantes, nous laisse espérer une évolution. Encore faut-il que cela dure…

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La Garderie vous souhaite une excellente saison de pêche 2018!

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Taille et quota

Cette année a vu quelques évolutions concernant la taille minimale de capture et le nombre de prises journalières :

- 25 cm c'est la taille minimale imposée par les textes de loi sur la protection des espèces qui précisent, en gros, qu'un poisson doit pouvoir se reproduire une fois avant d'être pris. Sur le parcours de La Gibaldipontine les études montrent que cette taille est de 24,5 cm. La maille à 23 cm ne permettait donc pas de respecter la législation, et la taille légale supérieure est de 25 cm, c'est pourquoi celle-ci a été retenue. Et oui, il existe des tailles spécifiques 20, 23, 25, 30 cm définies par la loi au niveau national et il faut s'y adapter au niveau local.

- 4 poissons par jour, c'est un compromis car La Gibaldipontine s'était prononcée pour 2 en assemblée générale. Ceci permettra toujours de sauver quelques poissons de plus.

Tout poisson pris ne se reproduit plus. Et si c'était celui-là qui nous avait fait 4 truites matures ?

Cette taille (25 cm) et ce nombre de prises (4) sont, par Arrêté Préfectoral, la nouvelle règlementation qui s'applique sur la Sioule de la confluence avec la Miouze (limite amont) jusqu'au barrage de Queuille (limite aval). Ensuite, du barrage de Queuille jusqu'au département de l'Allier, la taille est portée à 30 cm pour 4 poissons.

A noter la possible mise en place de règlements intérieurs pour d'autres AAPPMAs.

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Parcours "Sans tuer"

Sur le territoire de La Gibaldipontine, les parcours "Sans tuer" n'ont pas été modifiés.

La signalisation sur ces parcours est en place :

- De la passerelle du camping (limite amont) jusqu'au captage du barrage d'Anschald (limite aval)

- De la confluence avec la Miouze (limite amont) jusqu'au chemin "chez Rique" (limite aval).

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Zones dangereuses

Un arrêté préfectoral (N°17.00949) en date du 19 mai 2017 a défini des zones de sécurité où "l'accès, la circulation, ou le stationnement des personnes sont interdits à tout moment dans les lits des cours d'eau…" (extrait de l'arrêté préfectoral).

Ces zones sont bien définies sur l'arrêté et une signalisation devrait être mise en place (???) par les services compétents. Ces zones sont surtout définies par la présence et le fonctionnement des barrages et des centrales  hydroélectriques de la région.

Sur le territoire de La Gibaldipontine, il existe deux zones de sécurité :

- Du captage du barrage d'Anschald jusqu'au pont de la RD941

- En aval de la digue du barrage d'Anschald  jusqu'à la Sioule.

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Réserve de pêche

Selon article R436-73 Code de l'Environnement et conformément à l'avis annuel de la pêche du Puy de Dôme pour 2018, réserve totale de pêche sur le parcours du captage du barrage d'Anschald jusqu'au pont de la RD941.

La signalisation sur ce parcours est en place.

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Barrage d'Anschald

- Les dates d'ouverture du barrage d'Anschald sont les suivantes : du 10 mars au 7 octobre 2018

- 2 cannes au maximum à proximité du pêcheur. Et si cela ne mord pas, inutile d'en rajouter cela ne fait pas venir le poisson !!!

- L'amorçage est interdit et à ce titre seules les bouillettes fixées à l'hameçon sont autorisées. Inutile donc d'en jeter à la volée

- Asticots et autres larves de diptères autorisés seulement sur l'hameçon.

 

Des lâchers de truites ont lieu régulièrement en cours de saison pour le plaisir des petits et des grands.

A chaque lâcher nous introduisons quelques beaux poissons.

Par exemple, l'année dernière une truite de 55 cm pour un peu plus de 2kg qui, aux dernières nouvelles, nage encore.

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Le barrage bénéficie de conditions particulières : eaux libre de 1ère catégorie domaine public avec dérogation pour la date de fermeture.

Hélas les populations présentes font qu'il ressemble plus à une eau de 2ème catégorie et certains pêcheurs confondent ces catégories. De part son classement, le brochet n'est malheureusement pas protégé et il ne reste plus que très peu de spécimens. Son action de nettoyeur est somme toute intéressante sur le plan d'eau par l'élimination de sujets malades. Dès lors, il ne reste que notre conscience pour faire en sorte qu'il soit protégé : tout brochet pris et mis dans la musette à 35 cm ne vous procurera plus le plaisir d'une bataille avec un brochet de 60 cm. C'est à vous de voir lequel sera le plus intéressant.

De plus pour, ceux qui connaissent, à moins de 50 cm quand on a enlevé la tête et la queue on ne fait pas manger grand monde.

En attendant, mettons-nous la maille à 60 cm pour le plaisir d'un vrai combat.

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Quelques belles carpes et tanches sont présentes sur le plan d'eau et méritent votre respect si vous parvenez à les prendre. La population de tanches étant relativement faible, nous vous invitons à leur faire grâce en les remettant à l'eau.

A noter que selon l'article L.436-16 du code environnement, le transport des carpes vivantes de plus de 60 cm est interdit (amende de 22 500€).

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La pêche en float-tube, par propulsion à palmes uniquement, est autorisée sur le plan d'eau avec interdiction de pénétrer dans la zone délimitée par les bouées et la digue du barrage (selon l'arrêté de navigation en vigueur).

Règlement de la navigation affichée sur place. La pêche depuis toute autre embarcation est interdite.

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La cohabitation entre les pêcheurs en float-tube et les pêcheurs en rive s'est très bien passée jusqu'à présent et nous vous en remercions. Reste encore la problématique "baigneurs-pêcheurs" mais nous travaillons sur ce dossier avec la municipalité de Bromont-Lamothe afin de mieux cibler les zones autorisées pour chacun et les moyens de répression à mettre en œuvre.

 

Les grilles présentes autour des ouvrages du barrage et des bâtiments délimitent la propriété du fournisseur d'énergie (EDF) et à ce titre, selon la loi en vigueur, le fait de pénétrer dans la propriété est puni d'une amende de 5ème classe (1500€) (Art. R323-37 Code de l'énergie).

 

La portion de la digue, protégée par la rambarde, fait parti d'un ouvrage et à ce titre, selon article R.436-79-1, la pêche est interdite depuis cet endroit (amende de 5ème classe 1500€).

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Compte-tenu des risques présents, mais privilégiant la prévention, la garderie sera dorénavant très ferme avec les contrevenants et intraitable avec les récidivistes.

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Pour contacter la garderie : gardepechepontgibaud@gmail.com

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Quelques liens utiles

Fédération départementale de la pêche du puy de dôme : http://www.peche63.com/

Arrêté pêche 2018 : http://www.puy-de-dome.gouv.fr/IMG/pdf/20171211-ap-peche-2018.pdf

Avis annuel de la pêche 2018 : http://www.puy-de-dome.gouv.fr/IMG/pdf/avis-annuel-peche-2018.pdf

Code de l'environnement:

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=20180107

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